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L'Iris
« Dans la nuit du cœur
La lente goutte de ton nom
Glisse et tombe et brise et déploie
En silence son eau(...)
La route épaisse de la terre
Fait rouler sa jante humide d'oubli.
Coupant le temps
En d'inaccessible moitiés. »
Pablo neruda (1904-1973)
Résidence sur la terre
-30ans déjà-
Près du mur, pleure l'iris ;
La vie est courte, il le sait ;
L'Iris est inquiet.
La terre est asséchée ;
Qu'il pleuve ! Qu'il pleuve !
Trombe d'eau ! Déferlante !
Des gouttelettes perlent,larmes furtives,
Frémissement, il le sait.
La lame l'attend,
Tel un couperet,
L'espace d'un instant,
La vie s'en est allée.
(...)
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